AFA : Début Mars le club a mis en place une action à destination des femmes peux-tu nous en parler ?
Maëlys Dusautoir : Tout d’abord le club est venu vers moi pour me faire part qu’il envisageait de mettre en place, en collaboration avec l’un de ses partenaires (Aésio Mutuelle) une action dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes et qu’il souhaitait en ma qualité de femme et éducatrice que je réfléchisse à ce que nous pourrions mettre entre place.
AFA : Qu’as-tu mis en place ?
M D : Je tiens à préciser que je n’ai pas réfléchi seule à l’action. Didier Dubois, Manu (dirigeant), Franck Candat (Vice-président) et moi, nous nous sommes rencontrés pour réfléchir à ce que nous pouvions faire. Nous avons écarté l’idée d’offrir l’entrée gratuite lors d’un match de l’équipe première. La gratuité est intéressante mais nous souhaitions ajouter la notion de « tisser du lien ». Enfin le but de notre action était en aucun cas de faire la promotion du foot féminin. Alors nous avons décidé de mettre en place la semaine de la femme à l’Arras FA avec en ligne de mire le Vendredi 8 mars qui est la journée internationale des droits des femmes.
AFA : Comment s’est déroulée cette semaine ?
M D : J’ai réalisé cette action avec beaucoup de fierté car je représente l’insertion des femmes dans le sport qui malheureusement est encore un domaine très masculin. Durant cette action, j’ai animé trois séances (Lundi 4, Mercredi 6 et Vendredi 8 mars) d’activités physiques dont la ligne directrice était le football, pour des femmes de toutes générations.
AFA : Es-tu satisfaite du résultat ?
M D : Ma réponse est un grand oui ! Certains diront mais il y avait peu de participante. Peut-être mais cette action a été réalisé sur une demande de mon club et d’un partenaire donc cela prouve bien que la cause féminine est un sujet plus qu’important. Enfin les femmes qui y ont participé, ont beaucoup apprécié ma (notre) démarche. Lors de cette semaine, nous avons bien rigolé, nous avons échangé et esquissé différents projets.
AFA : Quels genres de projets ?
M D : Il est trop tôt pour en parler, il faut que j’échange sur ce sujet avec les dirigeants du club.
AFA : Un dernier mot ?
M D : Je suis très heureuse de faire partie de ces femmes dans le monde du sport et de montrer que chaque femme à sa place dans la société.